Xerea et moi ...
Pffffiou, je m'épate toute seule de ces titres incroyables que je vous ponds ...
Pas d'inspiration.
Mais je suis sûre que vous ne m'en voudrez pas, parce que ce qui vous intéresse, c'est que je vous montre ma Xérea, pas que je vous écrive des textes à la plume exceptionnelle, dignes du prix Goncourt.
Xéréa donc... ce joli patron de chez Pauline Alice, que l'on ne présente plus.
J'adore son style. Petite robe confortable (Vous allez voir sous peu, que la mienne est laaaaaaaaaaaaaargement trop confortable), agréable à porter, bref, elle a tout pour me plaire, moi l'addict des robes.
Je l'ai réalisée dans une gabardine bleue marine, légèrement peau de pêche.
Dégotée à la tissuterie, au rayon des nanards vendus 1.52 euros, j'étais bien contente de ma trouvaille.
Je l'ai passepoilée en bordeaux (passepoil dégoté aux tissus du renard à -50% ; il faut croire que le bordeaux n'est pas à la mode !)
Cette robe m'a donc coûté trois francs six sous, et c'est tant mieux, car je n'avais jamais cousu de patrons Pauline Alice.
Il faut dire qu'en tant que grande prêtresse de l'organisation, j'ai d'abord scotché et découpé mon pdf (d'habitude, je fais du 40 ? Je vais faire une taille 40, logique!)
Sauf qu'après, je me suis aperçue que les marges d'1.5cm étaient comprises, et je n'aime pas les marges à 1.5cm. Je préfère utiliser le bord de mon pied de biche comme repère de couture. La prochaine fois, je couperai un 38 et ferai de plus petites marges.
Voici quelques détails:
Tout le monde dit que la pose des poches n'est pas très bien expliquée, et je confirme.
Bon, on y arrive quand même. Il vaut mieux se servir des quelques neurones que l'on a dans le crâne, plutôt que de se référer aux dessins.
Sur ces photos ci-dessous, on voit bien que j'ai de la place dans ma Xérea.
Je n'ose pas la ratiboiser sur les côtés, parce que j'ai peur de gâcher les poches. Si vous avez eu le même souci que moi et que vous avez osé la reprendre, dites-le moi, ça me motivera peut-être ? J'ai bien dit peut-être.
Sinon tant pis, je la mettrai surtout les lendemains de tartiflette (que je ne mange jamais, parce que dans ma famille, ils n'aiment pas le fromage, bouh ouh ouh...)
Je me suis même dessapée pour vous montrer ce joli dos en V. Désolée pour la qualité de la photo.
Le biais est en Liberty. C'est le d'anjo, je crois.
Le bilan reste positif. Je me rappellerai juste que je peux tenter le 38 pour les patrons Pauline Alice.
Ma prochaine cousette ? Une Rachel de chez Maison Victor.