Une Lisan, ça prend du temps...
Comme vous le savez déjà, Maison Victor et moi sommes tombés en amour.
Je l'achète sans même savoir ce qu'il y a dedans, parce que je sais que j'y trouverai toujours quelque chose qui me plaira.
Aujourd'hui, j'ai jeté mon dévolu sur la robe Lisan.
Elle vient de l'édition n°3, Automne 2014.
Même si j'ai pris mon temps pour me lancer, j'étais sûre que cette petite robe originale finirait dans mon dressing.
Il y avait quand même deux petits trucs qui clochaient, pour qu'elle me convienne totalement : son ampleur car je l'aurais aimée plus ajustée, et sa longueur qui m'aurait empêchée de la porter en robe.
Pas vraiment difficile de remédier à tout ça.
J'ai ajouté 4 pinces devant et 4 pinces au dos ( partie haute de la robe + partie basse de la robe) en utilisant les pinces de la robe Lora que vous avez déjà vue ici.
Et pour la rallonger, j'ai juste ajouté 4cm au jupon en haut.
Allez je vous montre!
Pour que cela soit mieux fini, j'ai cousu tous les ourlets du bas et de parementure à la main : IN-TER-MI-NA-BLE
J'étais à deux doigts de la passer sous le pied de biche de ma Michou-qui-coud... et je ne sais pas comment, j'ai réussi à tenir le choc. Peut-être l'effet Cousu main ?
J'aime les petits détails de Lisan avec ses manches tulipes et son jupon portefeuille.
Je la porte avec une ceinture, mais du fait des pinces que j'ai ajoutées, ce n'est pas une obligation.
Je l'ai coupée en taille 40, dans un tissu magnifique que j'avais depuis longtemps, et que j'avais déjà utilisé pour cette robe que j'ai beaucoup portée.
Attention, comme d'autres, je me suis faite avoir lors du décalquage de mon patron; l'un des pans devant se trouve sur deux planches et on ne s'aperçoit pas qu'il manque un bout. Ce qui veut évidement dire que si tu as de la chance d'avoir suffisamment de tissu pour recouper, ça va, mais si tu n'as pas de rab, tu pleures.
Je reviens très vite avec de la couture japonaise, vous savez, celle qui nous a toutes motivées pour coudre des modèles plus à la mode que Burda, mais qui est depuis tombée aux oubliettes. C'est dommage quand même...